16 Déc L’échec est bon pour l’entreprise, mais pas n’importe quand !
Les entreprises traditionnelles ont du mal à innover car elles ne savent pas « gérer » l’échec.
L’échec vient se heurter aux procédures mises en place depuis longtemps ; ce qui empêche toute démarche d’innovation.
Les start-up ont le problème inverse.
Elles ont du mal à se développer car justement, elles sont restées sur cette dynamique d’innovation, via l’échec, sans passer à la phase d’après.
C’est-à-dire se structurer au travers de procédures solides qui vont lui permettre de pérenniser son fonctionnement.
Pour comprendre quand l’échec est important, on doit se poser une question :
Suis-je en mode innovation ou en mode exécution ?
Quand je suis en mode innovation, mon objectif est la génération d’idées « géniales » qui vont me permettre d’innover.
Or une idée géniale n’est que la somme de plusieurs idées moyennes, médiocres, voire mauvaises. C’est seulement en les associant les unes aux autres que l’on parvient à créer l’idée géniale.
L’échec est donc l’étape juste avant celle de l’innovation.
Quand je suis en mode exécution, cela veut dire que des procédures ont été mises en place pour des actions qui doivent être répétées quotidiennement.
Tout le monde a été formé pour réaliser ces actions. Ce n’est donc pas ici que l’on va innover.
Or les écarts, les erreurs peuvent survenir tout de même, et cela fait partie de la vie d’une entreprise.
Cela reste une occasion à saisir pour s’améliorer soi-même ou améliorer la procédure.
Il est beaucoup plus facile, pour notre cerveau, d’apprendre des erreurs des autres que de nos propres erreurs.
L’organisation monte donc en compétences chaque fois qu’un de ses membres fait une erreur… à condition d’avoir une procédure de gestion de l’erreur.
Maintenant, quelle est la différence entre une erreur et une faute ?
La faute est intentionnelle, alors que l’erreur non.