Tout d’abord, qu’on le veuille ou non, l’erreur existe et existera toujours dans les entreprises.
Tout le monde est amené à se tromper à un moment donné, quelque soit son statut ou son expertise.
Comment créer un lien direct entre erreur et performance ?
S’ils savent qu’ils peuvent se tromper sans perdre leurs jobs, le droit à l’erreur crée une sécurité psychologique chez les collaborateurs.
Ensuite s’enclenche un cercle vertueux : les erreurs sont signalées rapidement (transmission rapide des informations), les modifications sont apportées rapidement (adaptation rapide au contexte qui change constamment).
Ce qui, in fine, augmente la performance et la capacité d’innovation de l’équipe.
S’ils savent qu’ils risquent de perdre leurs jobs en cas d’erreur, la peur prend place, et limite la collaboration… donc la performance.
Notre capacité de réflexion, de création d’idées nouvelles sont mises hors-jeu au profit de notre « volonté de survie« .
Si je n’ai pas le droit de me tromper, je vais passer mon temps à cacher mes « boulettes » et je ne ferai aucune preuve d’initiative… de peur de me tromper.
Je vais me juger et juger les autres.
Les conflits sont susceptibles d’éclater, car plus on se protège moins on est collaboratif.
Le droit à l’erreur est un chemin difficile mais qui en vaut la peine en termes de performance mais aussi de sens au travail.
Une procédure de gestion des erreurs doit être mise en place pour rassurer le management ET les collaborateurs.